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Moonlight écrite par Never Think

2 novembre 2010

Chapitre 2 : 20 juin 1901

 

Le lendemain, donc j’allai voir Carlisle. Pour une fois, il était à la villa. Il travaillait dans son bureau.

  Je grimpais les escaliers quatre à quatre, toquai à la porte et entrai.

- Je peux te parler ?

- Bien sûr !

  Il ferma le dossier qu’il avait sous les yeux pour me prêter toute son attention.

  Je me lançai et lui racontai mes apparition tout à veillant ses pensées (de peur qu’il me prenne pour un fous, peut-être). Il écouta toute l’histoire attentivement, comme si il écoutait un patient.

- Et je pensais que tu pouvais la connaître étant donné que tu as connue des personnes qui m’entouraient auparavant, conclus-je.  

- Tu ne te rappelles vraiment pas d’elle ?

- Euh… non. Pourquoi ? Je devrais ?

  Il soupira, se leva et alla chercher un livre dans la bibliothèque.

  Il me mit l’ouvrage entre les mains. Il était assez épais, sa couverture étaient de cuir, un blason orné d’un M était inscrit sur la couverture.

  C’était un album photo. Je reconnue le blason car c’était le M des Masen, ma famille biologique.

  Lorsque je l’ouvris, je me figeai. Il y avait une photo de mariage en sépia. L’homme était grand, jeune, séduisant, ses cheveux sombres étaient impeccablement coiffés en arrières. Mon père. La femme était magnifique, rayonnante. Ses cheveux plus clairs étaient en parties cachés par une traîne blanche et ornée d’un diadème. Le corset de sa robe faisait ressortir sa taille. Ma mère.

  Je tournais la page. La photo suivante était une photo de famille. Mon père était un plus âgé, mais toujours aussi charismatique. Il fallait le dire, j’en étais fier. À côté de lui, un jeune homme. Ses cheveux, en batailles, étaient clairs. Moi. Juste devant moi, sur une chaise, ma mère. Le temps ne lui avait rien fait perdre de sa beauté. Elle avait une expression bienveillante. À côté d’elle, assise sur une chaise, mon fantôme. Elle avait le même regard espiègle que dans mes visions.

  Avant que j’aie le temps de dire quoique ce soit, Carlisle m’expliqua :

- Elizabeth Masen, la fille.

- Quoi ?

  Ma vois n’était que murmure, elle restait bloquée dans ma gorge.

- Tu ne te rappelle vraiment pas d’elle ? me dit doucement Carlisle.

  Je secouais la tête.

- Elle est née le 20 juin 1901.

  Au fur et à mesure que Carlisle parlait, quelques souvenirs me revinrent.

- C’est ma… sœur… jumelle ?

  Carlisle acquiesça.

- Elle était la seule de votre famille à ne pas être tombée malade. Elle était forte, très forte. Elle ne craquait jamais devant vous. Elle se battait pour toi. Et elle priait. Beaucoup.

- Beaucoup ? répétais-je.

- Ses genoux en étaient écorchés.  

  Je tournais la page de l’album. À chaque mouvement, les craquelaient. Je m’arrêtais sur une photo. Nous étions, ma sœur et moi, assis dans l’herbe, épaule contre épaule. Notre ressemblance était frappante.

  Le téléphone sonna, Carlisle décrocha. Je m’apprêtais à poser l’album et à sortir, lorsqu’il m’arrêta.

Garde-le, me dit-il par pensée. Il est à toi.

  Je sortis du bureau, l’album à la main.

  Je descendis les escaliers et m’assis sur le canapé. Je commençais à feuilleter l’album.

- Qu’est ce que c’est ?

  Je levais les yeux. Nessie me regardait.

- Un album photo, répondis-je. Ma voix n’était toujours qu’un murmure.

  Elle sauta sur le canapé à ma gauche et regarda les photos en posant sa tête sur mon épaule.

- Qui est-ce ? demanda-t-elle en pointant du doigt ma sœur.

  Plus j’y pensais, plus cela me semblait réel.

- Ma sœur, murmurais-je.

- T’as une sœur ? demanda une voix aigüe, Alice.

  Je levais les yeux. Tous me fixaient.

- Je viens de me rappeler d’elle, expliquais-je.

- Tu avais oublié ta sœur ?! s’étonna Bella.

- Le venin, dit Jasper

- Elle te ressemble ! commenta Nessie.

- C’est ma jumelle, murmurais-je.

  Je surpris de la tendresse dans ma voix. C’est comme si, en connaissant son identité, ça avait réveillé tout mes souvenirs.

  Bella s’assied à côté de moi :

- De quoi de rappelles-tu ? demanda-t-elle tendrement.  

- De tout ! m’exclamais-je, émerveillé.

  En un instant, tous se retrouvèrent autour de moi. Esmée collée à Bella, la tête posée sur son épaule. Jacob était collé à Nessie. Alice, Rosalie, Emmett et Jasper étaient derrière le canapé, regardant par-dessus mon épaule.

  En la voyant, Rosalie émit un sifflement. Je ris à ses pensées. Elle la trouvait trop belle.

- Dis-nous tout ! exigea Nessie comme elle savait si bien le faire depuis sa naissance.

 

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31 octobre 2010

Chapitre 1 : Le fantôme


J’ai une magnifique épouse et une fille aussi parfaite que l’ont peut l’espérer. J’ai deux parents qui m’aiment et que j’aime, des frères et sœurs pour qui je serais toujours là et qui seront toujours là pour moi. 

  Et pourtant, j’étais tourmenté. Depuis plusieurs jours, j’étais hanté. Par un souvenir. Enfin, je crois que c’est un souvenir. Il était flou, donc datant de ma vie humaine. 

  Je l’ai presque oubliée, ma vie humaine. J’ai quelques souvenirs de ma mère. Ma mère chérie, qui priait à chaque repas pour que cette maudite guerre ; qui s’est battue contre la maladie, jusqu’à la fin, pour moi.

  Or, ce n’étais pas ma mère qui me hantais. Ce fantôme fait partie de mon passé, j’en suis sûr. 

  Je l’entendais sangloter, me supplier : « Edward, je t’en supplie, ne me laisse pas ! Bats-toi ! Tu peux le faire ! Je t’en supplie ! Edy ! » 

  Ce fantôme est une femme. La plus part du temps je n’entends que sa voix. Les seules images que j’ai vu, est un rideau de cheveux cuivres ou deux yeux verts. 

  Parfois je me demande s’il n’a pas été réveillé par Renesmée. Renesmée. Ma fille. Elle me ressemble, avec son visage, et avec ses cheveux de couleur cuivre, et son talent pour la musique. Elle ressemble à Bella avec ses yeux chocolats et sa maladresse.

  Elle a, physiquement, l’âge de 16 ans.

  Depuis qu’elle a atteint cet âge, le fantôme m’apparait plus souvent.

  Je me souviens que la première fois qu’il, enfin qu’elle m’est apparut, c’était il y a trois ans de cela :

  Je regardais ma fille dormir. J’avais aimé regarder sa mère dormir aussi. Elles étaient toutes les deux aussi fascinante l’une que l’autre lorsqu’elles dormaient. Elles parlaient. Mais Bella devenue comme moi, elle ne dormira plus. Nessie prononçais le plus souvent, à mn grand regret, le nom de Jacob. Jacob est un loup-garou, ou, pour être plus précis, un modificateur qui se transforme en loup. Il s’est imprégné de Nessie à sa naissance. Ils étaient donc destinés l’un à l’autre. C’est en regardant mon trésor, donc, que je l’entendis pour la première fois. J’entendis d’abord que des sanglots, puis le fantôme prononça mon nom. Je regardai autour de moi avant de comprendre que j’étais le seul à l’entendre. Puis il y a eut sa supplication. Elle me suppliait de me battre, de survivre. J’eus l’impression de l’aimer, ou, plutôt, de l’avoir aimée.

 Je sors de ma méditation. Il se fait tard, il est temps de rentrer au cottage avec Bella et Nessie.

  Une fois au cottage et Nessie couchée, je me retrouvais seul avec Bella.

  Une nouvelle image du fantôme m’apparut alors. Elle était dans une robe blanche et dansait, dans un jardin me dis-je aussi tôt eu regardant le décor. Comment le savais-je ? Je n’en avais aucune idée. Je le savais c’est tout. Elle riait. Enfin son visage m’apparut. J’eus du mal à y croire. Elle me ressemblait. Elle était l’humain que j’étais, mais en fille. Elle avait une lueur malicieuse dans les yeux. Puis j’entendis quelqu’un tousser. Je crus d’abord qu’il s’agissait d’une tierce personne mais je compris vite que c’étais moi qui toussait. J’étais en plein dans un souvenir. Elle me regarda inquiète alors que ma tousse s’accentua. Puis elle appela, paniquée : « Maman ! Maman ! Vite ! C’est Edward ! » Puis je m’écroulais, dans mon souvenir uniquement car lorsque je recouvris la vue j’étais toujours debout à côté de mon lit.

    Bella me regarda, inquiète. Je secouais la tête pour reprendre mes esprits. Elle me demanda ce qui se passait et je lui dis que ce n’était rien. Elle ne me crut pas. Malgré tout, il ne me fut pas difficile de la distraire. Je décidais d’aller voir Carlisle le lendemain. Qui sait ? Il connaissait peut-être mon fantôme ?

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